Moins 27 ° C au-dessus de l’enfer

La passion de la photographie

Cette passion nous fait souvent produire des images hors du commun. Il y a des millions d’images de la chute Montmorency, mais comme celle-là, il n’y en a qu’une!

En janvier, quitter le lit à 5 h le matin démontre un certain courage. Ce matin-là, j’avais le choix entre retourner dans mon lit bien chaud ou revêtir mes vêtements les plus chauds, car le thermomètre indique -27 °C, rassembler mon équipement et aller produire une image qui me trotte dans la tête depuis déjà trop longtemps.

À ma première tentative, je me déplace pour constater que le lieu est merveilleux, la chute parfaitement sculptée par le temps glacial, mais… la lumière n’y est pas. Je ne déballe même pas mon équipement pour produire une image qui je le sais, pourrait être plus belle.

Le lendemain matin, c’est le réveil matin qui me tire de mes rêves. Un coup d’œil à l’extérieur révèle un ciel d’un bleu très profond qui promet une lumière idéale. Sur place, je réalise que j’ai vraiment bien fait de remettre la prise de vue. Armé de mon café bien chaud, je déballe mon équipement, sécurise l’équipement qui est suspendu sous le pont et puis… ACTION!

Je me suis souvent fait demander « Mais où étais-tu pour prendre cette photo? » Je réponds toujours : « Je vous ai dit qu’il faisait -27 °C, j’étais sur le pont à boire mon café! ».